CHRONIQUE de l'album "Solace" du groupe français Stinky, par Olivier No Limit


CHRONIQUE de l'album "Solace" du groupe français Stinky, par Olivier No Limit, chroniqueur metal, hard rock et rcok

Note (qui n'engage que moi): 
7.5/10

Ganre: hardcore/metalcore

Bon !  Commençons cette chronique d’une manière peu orthodoxe. Quand j’ai voulu parler du nouvel album du groupe français STINKY, qui a pour nom « Solace », j’ai un peu tiqué en découvrant leur univers sonique. En fait, j’ai cru que c’était du hardcore, du pur et dur, un peu du genre de celui qu’on trouve du côté de New York. Méprise de « vieux » !
 Pourtant, du gros son, il n’y en a pas, de doute. Ce groupe Nantais né en 2010, anciennement STINKY BOLLOCKS, a du relief et de la rage en lui. Les rythmiques de titre comme « Down In The Dumps » envoient la sauce genre « grosse artillerie » et le morceau « Grass Snake » » est un bon produit du genre. Quant à « Natural », les salves H&C ne font pas semblant. En fait, quand ils défouraillent… Ce n'est pas avec des balles à blanc !
 Seulement voilà, dès le refrain de « Down in the Dumps », on découvre de la voix claire et je pense direct, sans trop réfléchir, à un certain metalcore aux harmonies un peu trop sucrées. C’est un peu le cas du titre « Alignment », pas trop ma tasse de thé. Cependant, au fur et à mesure que j’avance dans ma découverte de ce « Solace », je me  rends compte que ces Nantais, qui aiment des groupes comme COMEBACK KID, arrivent à mélanger avec brio les deux genres et du coup, quand les harmonies en gosier « gentil » font leur apparition, et bien, ils le font avec un certain art.
 Déjà, il n’y a rien de sirupeux chez eux, juste une musique plus moderne que celle à laquelle je m’attendais et ils savent souffler le chaud et le froid, sur le fil du rasoir, un peu dans la veine de HE IS LEGEND. Bref, leur musique dispense une certaine folie rageuse. De plus, leurs titres sont bien pensés et de morceaux tels que « Silent Birds » arrivent à tirer de l’émotion, tout en alternant des instant délicats bien ouvragés et des montées dans la zone rouge style bulldozer énervé. Même constat pour « Moonbow » ; morceau à tiroir qui joue sur différentes tensions et qui, lorsqu’ils chantent en cœur, te fait dire : « Ah bin oui quand même ». 
Comme quoi il ne fait pas rester sur une première impression. Les fans apprécieront et certains « vieux » comme moi…Et bien peut-être aussi ! Un bon cru.



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