Chronique du Ep "RÉÉVOLUTION" du groupe ENMITY par Olivier No Limit

CHRONIQUE de L'EP deux titres « Reevolution » du groupe international Enmity, par Olivier No Limit, chroniqueur metal, hard rock et rock.

Note (qui n'engage que moi) : 
8/10
Genre: Thrash/death atypique

Salut ! Il y a parfois des albums remplis jusqu’à la gueule et à propos desquels il n’y a pas grand-chose à dire. Et puis il y a des EP qui, en deux titres, vous donnent envie d’être prolixe. 
C’est le cas de ce « Reevolution » du groupe international ENMITY qui porte en son sein, des musiciens de talents venus des quatre coins du monde avec, par exemple, Steeve Petit (aka Zuul) (ZUUL FX, NO RETURN). Bien que sorti en 2024, je me devais de vous en parler. 
Faisant suite à « Demagoguery », paru en 2022, ce petit bijou donne dans la gamme d’une sorte de death/thrash. Dés « Evolution Of Self Destruction », on se retrouve plongé dans un metal puissant, au growl de bûcheron. C’est plein « d’arrivée », de « départs », de breaks. C’est à la fois technique, un peu froid aux entournures, du moins charriant quelque chose de mécanique’ un peu inhumain. 
Plusieurs plans se succèdent les uns aux autres, s’emboîtant, se déboîtant avec toujours ce petit riffing qui va et vient et qui se love dans ton cervelet comme une pensée entêtante. À la fois, chaloupé, faussement déconstruit, en un titre, tu vis toute une histoire, le tout éclaboussé de solos de guitare éclairés et brillants. Éclectique et de haute volée, ce titre vous emmène loin, pour peu que vous soyez adepte d’un metal qui casse les codes et qui complexifie son propos.
 Quand arrive le second titre « Reevolution », même plongée d’un univers particulier. On y découvre un petit coté groovy et des solos death qui attaquent en escadrons sonores. Il y a toujours cette propension à avoir des tempos sans cesse changeants et percutés. On passe de la rapidité à quelque chose de plus lourd en forme de salves soniques surtout en fin de titre.
 Bref, une musique alambiquée où chaque musicien apporte sa pierre à l’édifice. Le metal, la musique qui fait du bruit peut emprunter de multiples visages et casse souvent les codes du quotidien. En voici un nouvel exemple.  
Pour avoir du son:




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